Portrait #1 : Cyrielle éleveuse de moutons

Les portraits Tou’You … 
De belles histoires Made in tout près.

Je vous l'ai déjà dit plusieurs fois (mais vous aurez remarqué que j’aime bien me répéter quand ce sont des choses qui comptent) : derrière les couchages et les produits Tou'You, il y a des vrais gens, et donc de belles histoires à raconter.

Parce que Tou'You, c'est avant tout une aventure humaine. Basée sur le partage de valeurs. Le partage de savoirs. Le partage de vécus. Et de connaissances. Une aventure humaine avec des personnages essentiels, pour la marque bien sûr, mais aussi pour le Made in France et pour le Made plus Doux. Et parce que ça me rend si heureuse que la vie les ait fait, un jour, croiser mon chemin, et parce que ça me rend encore plus heureuse de partager ce qui me rend heureuse avec vous - la communauté Tou’You - je vais vous présenter quelques-uns ces wonderz'humains, qui font Tou'You au quotidien. 🌈

Portrait #1 

On démarre pour ce premier portrait, avec Cyrielle : éleveuse de moutons en Lorraine. 

Alors oui, je l'ai déjà dit aussi, mais Tou'You valorise la laine de 13 éleveurs lorrains. "Valoriser" c’est un mot important. Un mot qui vaut la peine qu’on prenne le temps de l’expliquer. "Valoriser" ça veut dire que nous en faisons quelque chose de doux pour les toutous et les matous, quelque chose de doux pour la planète, et qu'en plus de tout(tou) ça, nous nous attachons à ce que les éleveurs puissent retomber sur leurs deux pattes en terme de prix de vente. C’est même Cyrielle qui le dit : " Avant, la laine partait dans le circuit classique, c'est-à-dire qu'elle était expédiée en Chine pour un prix misérable et non-négociable. Aujourd’hui, elle est très très bien valorisée par l’atelier, et en tant qu'éleveuse, je suis très fière de savoir que la laine de mes brebis part dans un circuit court." 

Donc je disais : en tout, dans l'aventure Tou'You, ce sont 13 éleveurs lorrains au grand cœur qui fournissent une laine locale et de qualité à l’atelier Partenaire avec lequel je travaille. Mais comme je ne peux pas tous vous les présenter en même temps, j'ai décidé de commencer par Cyrielle - mon éleveuse coup de cœur. La nana est juste extraordinaire et gère à merveille ses brebis et sa carrière, mais aussi sa vie de maman de quatre enfants et sa vie de femme.

Ma première rencontre avec Cyrielle ?

Lors du tournage de la vidéo pour le lancement Tou'You.
Je vous glisse une photo souvenir que j'adore.

Pour la petite histoire, depuis qu'on s'est rencontrées, on est toujours resté en contact. 

Parce que le courant est rapidement bien passé entre nous, et aussi parce que les choses de la vie nous ont rapprochées. Quand elle a perdu son chien, je lui ai écrit spontanément. Et quand j'ai perdu ma petite Ina, elle était aussi là et ça pour moi ça compte beaucoup. 

Bref !

Je laisse le micro à Cyrielle, représentante merveilleuse du crew (et du cru) des éleveurs au grand cœur…❤️ 

Salut Cyrielle ! Je te laisse te présenter en quelques mots…

Je m’appelle Cyrielle, j’ai 39 ans bientôt 40, quatre enfants (Apolline 12 ans, Zachary 9 ans, Felix 7 ans et Gustave 2 ans), 1 mari et 450 brebis !
Je travaille seule. Enfin pas tout à fait. Je suis assistée par Gnocchi, mon collègue border collie. Mon métier c’est éleveuse. Je soigne mes brebis, je leur donne à manger et à boire, je surveille leur état de santé, 7 jours sur 7, 365 jours par an. En mars, les brebis mettent bas. Je garde chaque année une centaine de femelles pour renouveler mes femelles reproductrices, et le reste des agneaux part à la viande. Et puis chaque année, mes brebis sont tondues, et leur laine est utilisée pour faire des matelas entre autres. 

Pourquoi ce métier ?

Parce que j'aime la nature, j'aime être dehors. Parce que j'aime être mon propre patron. Et surtout parce que j’aime les animaux.

Alors oui, ça peut paraître contradictoire d’aimer les animaux et de les élever pour qu’ils finissent à l’abattoir…

Les premiers agneaux que j'ai vendus pour la boucherie, je les ai regardés partir dans le camion avec un mal de cœur terrible. C'est hyper dur. Ça peut sonner comme une totale contradiction de dire "J'aime les bêtes alors je les élève et je les soigne pour qu'elles soient bien, et au final, je les fais partir à l’abattoir". Mais en réalité, je suis satisfaite de savoir que j’élève des agneaux du mieux que je peux, avec respect et amour. Je soigne mes brebis pour qu'elles aient du bon lait, pour qu'elles puissent bien nourrir leurs agneaux. Quand ils sortent tous au printemps, c’est un vrai plaisir de les voir dehors. Quand on voit les agneaux qui courent, qui font les fous, c'est magnifique. Et quand ils partent, certes ils partent à la boucherie mais je me dis que quelque part, je fournis une viande de qualité pour le consommateur. Ce n’est pas un agneau qui a traversé le globe avant d'arriver dans l’assiette. C’est un agneau qui est produit pas loin, qui est élevé dehors. Il a couru dans les champs, mangé de la bonne herbe bien verte. C’est cette image là que j'ai envie de garder de mon métier. C’est une façon de nourrir les humains avec de la viande de qualité. Je ne suis pas végétarienne et je ne dis pas non plus qu’il faut manger de la viande tous les jours. Ce que je pense, c'est surtout qu'il est important d'acheter de la bonne viande à des éleveurs locaux. 

Pour toi, les moutons c’est quoi ?

C'est un coup de cœur ! Une vraie découverte.

Je ne connaissais pas les moutons en arrivant en lycée agricole. Je suis passionnée de chevaux et je venais plutôt pour la filière équine. Je savais que je voulais travailler avec les animaux, mais je ne m'imaginais pas agricultrice. J’avais dans l’idée que c’était un milieu assez fermé, qu’on devenait plutôt agriculteur de père en fils. Je ne me suis pas du tout retrouvée dans le milieu du cheval, alors je me suis orientée vers les moutons. Et j'ai adoré.

J’aime la relation que l’on peut tisser avec les bêtes. C’est lié à toutes les petites manipulations que l’on doit mettre en place. Il y a plus de proximité avec un mouton qu’avec un bovin par exemple. On crée un autre lien. 

On me pose souvent des questions sur la tonte, qui inquiète parfois les gens. Tu nous en parles ?

La tonte d’abord, ça facilite le quotidien des éleveurs. C'est l’aspect sanitaire qui nous permet d’éviter les parasites, etc.

Et je tiens à rassurer tout le monde : tondre des moutons, si c’est fait avec respect bien sûr, ça n’est pas de la maltraitance.

Les brebis sont tondues une fois par an. Elles sont manipulées en douceur par le tondeur. Il leur arrive de se débattre un peu, parce que les positions qu’on leur fait prendre ne sont pas toujours très naturelles ni très confortables mais la tonte dure une minute trente. On fait en sorte que ce soit le moins désagréable possible pour elles. Je veille à faire travailler des tondeurs qui, comme moi, aiment vraiment les animaux. 

Pour toi, la laine c’est quoi ?

Les premiers mots qui me viennent, c'est "naturel" et "noble". Quand on y pense, quand on sait tout ce qu’on peut faire avec de la laine… De la literie, de l’isolation, etc. C’est une matière formidable, malheureusement sous-exploitée, et qui s’entasse dans les fermes de certains éleveurs parce qu’on la ramasse plus.

La laine n’est malheureusement pas exploitée à sa juste valeur. Cela me rend d’autant plus fière que la laine de mes moutons soit valorisée, et que des chiens et des chats puissent profiter de tous les atouts de cette super matière, à la fois naturelle, locale et durable.

Pourquoi selon toi acheter un matelas ou un coussin TOU’YOU ?

Encore une fois pour le côté naturel.

"Je leur dirai mais attend au lieu de le faire dormir sur du synthétique fais le dormir sur une fibre naturelle."

Et encore mieux une bonne laine locale. Après je suis consciente que tout le monde ne soit pas sensible à ce discours. Ou que les gens ne connaissent pas les qualités de la laine.

Tu as des chiens ?

Oui ! Quatre !
Gapi 11 ans, Gnocchi 5 ans, Ficelle 12 ans et Tosca 2 mois.
Ce sont des Borders collies, des chiens de travail. À part Ficelle qui est un chien de garde. Gapi ne travaille plus vraiment depuis 2 ou 3 ans, ou seulement de temps en temps. C’est Gnocchi qui a pris le relais. Elle est top ! Tellement obéissante que tout est fait dans le calme.

Mes chiens sont mes collègues de travail bien sûr, mais bien plus que ça encore. Quand tu passes autant de temps avec ton animal, que tu partages autant de moment avec lui, ça crée une relation spéciale, une complicité particulière. 

On termine ce portrait sur cette jolie phrase - que je partage bien évidemment.

On vous l’a déjà dit mille fois, mais Tou’You c’est de la passion et du love à la tonne. Et vous pouvez nous croire, pour fabriquer un dodo pour chien et chat, il en faut plein des gens comme ça. Et pour fabriquer les autres produits Tou’You, c’est exactement la même rengaine : love love love on vous dit !

À bientôt pour un nouveau portrait, une nouvelle wonder rencontre avec un nouveau wonder humain 😊

Schmoutzala 

😘 : ça veut dire petit Schmoutz pour ceux qui suivent